Depuis la mi-janvier, au mépris de lâembargo de lâONU sur les armes, les Ãmirats arabes unis et la Turquie ont livré, par avion-cargo et par bateau, des milliers de tonnes de matériel militaire, transformant de la Libye en principal théâtre dâopérations pour les drones de combat et lâartillerie guidée aujourdâhui dans le monde. Il est également soutenu par l'Italie, principal partenaire économique de la Libye, par la Turquie et par le Qatar[24],[25]. Le GNA déclare également « accepter une trêve humanitaire pour les jours de fête d'Al-Adha », qui durent du 10 au 13 août, à condition qu'elle concerne « toutes les zones de combats, avec cessation des tirs directs et indirects et de tout mouvement de troupes »[163]. Consultez lâensemble des articles, reportages, directs, photos et vidéos de la rubrique Libye publiés le samedi 5 décembre 2020. Chaque camp cherche alors à détruire les drones de l'adversaire, ainsi que leurs centres de commandement et leurs bases de décollage[174]. à partir de décembre 2019, des rebelles syriens de l'Armée nationale syrienne sont envoyés à Tripoli[51],[52]. La position de la Force Rada, une des principales milices de Tripoli, d'idéologie salafiste madkhaliste, basée dans l'aéroport de Mitiga, demeure cependant incertaine, celle-ci s'étant par le passé déclarée neutre dans le conflit opposant les deux gouvernements rivaux alors que d'autres milices salafistes madkhalistes servent également dans les forces de l'Armée nationale libyenne[6],[30],[48]. Vous êtes connecté(e) automatiquement pour 24h. Le 29 juillet, un hôpital de campagne est bombardé au sud de Tripoli, causant la mort de cinq médecins et faisant huit blessés[162]. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), le nombre de mercenaires syriens de l'Armée nationale syrienne tués en Libye est d'au mois 19 à la date du 16 janvier 2020[56], puis de 80 à la date du 4 février, tandis que 64 combattants ont déserté pour fuir vers l'Europe[57]. Selon une enquête de la BBC, la frappe est effectué par un drone Wing Loong II émirati armé d'un missile Blue Arrow 7[198]. Ãgé de 73 ans, le ressortissant libyen contaminé serait rentré depuis une semaine dâArabie saoudite via la Tunisie. Selon le GNA, elles parviennent à s'en emparer brièvement avant d'être repoussées[15]. La trêve demeure cependant fragile, des combats continuent d'éclater ponctuellement dans les jours qui suivent[213]. Elle débute par une offensive lancée par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, branche militaire de la Chambre des représentants à Benghazi, contre les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj et reconnu par l'ONU, afin de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, et de ses environs. Il ajoute également que « selon le document des Nations unies, ces mercenaires ont surtout assisté les forces dâHaftar dans les domaines de lâartillerie, du contrôle aérien, de la guerre électronique et du tir de précision (sniper). Le 12 décembre 2019, Khalifa Haftar annonce avoir donné l'ordre de lancer la « bataille finale » pour le contrôle de Tripoli[175],[176]. En vain jusque-là . Elle doit être accompagnée dâactions concrètes. Soyez des défenseurs des droits et non des envahisseurs. Si cela nâarrive pas, des forces dâHaftar deviendront des cibles légitimes »[145],[144]. Des combattants de l'ANL auraient pénétré dans le quartier de Khalat Fourjan, à une dizaine de kilomètres du centre-ville[110]. Ghassan Salamé, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, qualifie l'attaque de « crime de guerre » et de « carnage ignoble et sanglant »[148]. Elle est sur le point dâexploser. Dernier épisode de cette guerre trop ignorée, une offensive lancée, mercredi 25 mars, par les forces du GNA contre des positions des forces pro-Haftar au sud de Tripoli et pour récupérer la base aérienne dâal-Watiya à 125 kilomètres à lâouest de la capitale. Les Zintenis pro-Haftar présents à lâaéroport international nâiront sûrement pas à Azizia où guerroient les Zintenis pro-Sarraj »[49]. Après la Seconde Guerre mondiale, la Libye a été cédée à la France et au Royaume-Uni ; en 1949, lâAssemblée Générale des Nations Unies (ONU) a adopté une résolution qui favorisait lâindépendance de la Libye avant 1952. Libye : la guerre qui menace la France La France et lâEurope ont sous-estimé la poudrière libyenne. Depuis 2014, la Libye est divisée. Elle est lancée par l'Armée nationale libyenne (ALN) contre les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA) afin de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, et de ses environs. Les combats connaissent ensuite une certaine accalmie, notamment après le début du ramadan le 6 mai[127],[128] Cependant le 21 mai, les forces du GNA lancent une nouvelle offensive[127],[128]. Haftar nâa pas su comprendre les motivations des milices, et a surestimé leur opportunisme. Les deux camps alimentent une guerre de l'information sur les réseaux sociaux[235]. La responsabilité de lâengagement des hostilités dans les zones densément peuplées serait ainsi revenue à ses adversaires. Après avoir été utilisés intensivement pendant plusieurs mois, la plupart des avions de combat des deux forces aériennes sont alors immobilisés pour des raisons de maintenance[174]. Avancez alors, avec des pas confiants en Dieu, entrez dans la ville en paix, pour ceux qui veulent la paix. Le 3 avril 2019, le général Ahmad al-Mesmari, porte-parole de l'ANL, annonce la préparation d'une offensive pour « purger l'ouest » libyen « des terroristes et des mercenaires », mais sans identifier davantage les cibles[26]. Quelques mois plus tard, un rapport d'experts de l'ONU déplore « l'intensification d'un conflit par procuration » et la violation de l'embargo sur les armes par les Ãmirats arabes unis, la Jordanie et la Turquie qui acheminent du matériel militaire en Libye « sans vraiment d'effort pour en dissimuler la provenance »[143]. Des combats ont lieu près des casernes de Yarmouk et Hamza, au sud de la capitale, et les forces pro-GNA annoncent avoir repoussé une attaque dans le secteur de Toghar et détruit quatre chars[175],[176]. La provenance des Javelin est initialement soupçonnée d'être d'origine émiratie[137]. L'ANL commence également à mener des bombardements aériens contre l'aéroport de Mitiga le 11 août, puis contre l'aéroport de Zouara le 15[166],[167],[168]. La diplomate américaine a multiplié les efforts pour tenter dâobtenir une « pause » dans les combats, afin de se concentrer sur la lutte contre le coronavirus. Il relève leur utilisation à 600 reprises par un camp et à 300 par l'autre, sans préciser lesquels[174]. Le même jour, l'ANL annonce un « redéploiement » de ses forces hors de Tripoli[230]. « Cette dynamique explique pourquoi la situation se détériore si rapidement et pourquoi lâOccident ferme les yeux. L'attaque est condamnée par l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne, la France, l'Italie, le Qatar, le Nigeria, la Turquie et plusieurs ONG[147],[148]. L'attaque est menée par des combattants amazighs et zintanis[131]. Le 10 août, les belligérants se mettent d'accord pour une trêve provisoire pendant les festivités de l'Aïd al-Adha[163],[164]. La Grèce a accepté dâêtre le pays de débarquement des naufragés secourus par les navires militaires de lâUE. Aujourdâhui, plusieurs puissances étrangères, dont la Turquie et la Russie, sont impliquées dans le conflit et les Européens comme les Etats-Unis appellent à un cessez le feu immédiat. Le même document fait aussi état de « tensions » ayant émaillé leurs relations avec lâANL dâHaftar, citant notamment les reproches de « manque de professionnalisme et dâeffectifs insuffisants » adressés par les Russes à leurs partenaires libyens. Le 19 janvier 2020 à 13h46, ... La Libye n'a jamais su trouver une stabilité depuis la mort du général Kadhafi en 2011. Le lendemain, la Russie affirme pour sa part utiliser « toutes les possibilités à sa disposition pour appeler toutes les parties à s'abstenir de toute action pouvant mener à un bain de sang et à des morts parmi la population civile »[81]. L'Egypte fera-t-elle la guerre en Libye ? Pour les héros de la nation, l'heure a sonné. L'ANL dispose de blindés et d'armement moderne fournis par les Ãmirats arabes unis[3]. Fin mai et début juin, l'OSDH chiffre le nombre des enfants soldats à 200, âgés de 16 ou 17 ans[58] et indique que 20 d'entre-eux ont été tués au combat[4]. Déjà deux mois de nouvelle guerre civile en Libye Le seigneur de la guerre Haftar, en tentant en vain, le 4 avril, de s'emparer de la capitale, a déclenché en Libye une nouvelle guerre ⦠Le 5 juillet, les forces de l'ALN affirment avoir abattu un avion du GNA, ce dernier affirme avoir perdu contact avec l'appareil[156]. Le 22 mai, le maréchal Haftar se rend en France, où il est reçu par le président Emmanuel Macron[101]. Tripoli est tenue par quatre ou cinq milices rassemblées depuis décembre 2018 au sein de la Force de protection de Tripoli[26],[43]. Les forces de l'ANL prennent position à l'ouest et au sud de Tripoli[6]. Ne tirez que contre les hommes armés. [...] Les Etats-Unis, avec leurs partenaires internationaux, continuent à presser les dirigeants libyens de revenir aux négociations politiques sous la médiation du représentant spécial du secrétaire général Ghassan Salamé. Quatre drones Bayraktar TB2 sont fournis initialement, avant d'être suivis par quatre autres après la destruction de deux appareils le 8 juin[136]. Ceux qui jettent les armes, ceux qui restent chez eux, ceux qui lèvent le drapeau blanc, seront en sécurité. Malheureusement, nous notons que certains pays sont hésitants à nommer cette attaque pour ce quâelle est »[86]. Le cessez-le-feu est globalement respecté, malgré quelques violations[202],[203],[9]. Cible d'attaques répétées, l'aéroport de Mitiga ferme début septembre[169]. Un accord sur un cessez-le-feu est obtenu le 24 février par les délégués des deux camps à Genève[214]. Haftar nâa pas su comprendre les motivations des milices, et a surestimé leur opportunisme. Fin mai, Le Point évoque pour sa part 2 000 à 4 000 combattants syriens, selon les estimations d'observateurs et de diplomates[59]. Lâopération des forces du GNA a, en grande partie, échoué : non seulement, la base aérienne nâest pas tombée entre les leurs mains, mais les forces pro-Haftar en ont profité pour prendre le contrôle de Zilten à lâest de Tripoli et encercler la ville de Zuwara à lâouest. La ville de Zinten est également divisée, alliée d'Haftar en 2014 elle avait ensuite rallié Sarraj en 2016 lors de la formation du GNA[6],[49]. Mais dans l'ensemble, même si les forces du GNA sont parvenues à desserrer un peu l'étreinte de l'ANL lors de la contre-offensive du 20 avril, les fronts restent bloqués[25]. Mais la condamnation en elle-même nâest pas suffisante. Le GNA affirme pour sa part que la situation est « sous contrôle » et que leurs troupes maintenaient leurs positions au sud de la capitale[175]. Elle doit être accompagnée dâactions concrètes. Mais pendant plusieurs mois les combats sont indécis et connaissent de nombreuses phases d'accalmies. Elle déclare avoir progressé, ce que le GNA dément en affirmant pour sa part avoir repoussé l'offensive et détruit trois chars, deux blindés et quatre véhicules[157],[158]. En mai, des drones turcs, dont certains armés, sont également livrés aux forces du GNA[132],[136],[138]. Nous avons rendez-vous pour la conquête de Tripoli. Une résolution réclamant un cessez-le-feu et un accès humanitaire inconditionnel aux zones de combat est proposée par le Royaume-Uni avec le soutien de la France et de l'Allemagne, mais elle se heurte à l'opposition des Ãtats-Unis, de la Russie, et des trois pays africains au Conseil de sécurité : l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et la Guinée équatoriale, qui jugent le texte trop dur contre Haftar[91],[95],[96],[94],[97]. Si ces lignes de front se maintiennent, Tripoli sera encerclé à lâouest comme à lâest par les forces de Khalifa Haftar. Les forces de l'ANL atteignent la banlieue, mais ne parviennent pas à entrer dans la capitale. Le 5 juin, les forces du GNA entrent dans la ville de Tarhounah, le dernier bastion des forces pro-Haftar dans le nord-ouest de la Libye[228],[229]. Il accuse alors Haftar d'avoir « trahi l'accord » d'Abou Dhabi de février 2019, d'avoir « tenté de le poignarder dans le dos », de provoquer « une guerre sans gagnant » et de « détruire les efforts des Libyens et de la communauté internationale en vue d'une solution pacifique »[74]. Des combats ont également lieu dans la région d'El Azizia, à environ 50 kilomètres au sud-ouest de Tripoli[15],[62]. Fin 2019, 1 000 à 4 000 mercenaires soudanais renforcent également les troupes d'Haftar[8],[65],[66]. Rien nây fait, ni les appels répétés de lâONU, ni celui de plusieurs pays occidentaux et arabes à une « trêve humanitaire ». Le GNA désigne également sa contre-attaque sous le nom opération Volcan de la Colère. Le porte-parole de l'ANL, Ahmad al-Mesmari, reconnait que 128 soldats ont été capturés[15]. Ne levez pas vos armes, sauf contre celui qui choisit de vous affronter. Le même jour, les forces du GNA victorieuses à Tripoli annoncent le lancement d'une offensive visant à reprendre la ville de Syrte[240],[239]. Arnaud Delalande, consultant sur les questions de défense spécialisé sur la Libye, fixe également le nombre total de ses combattants à 25 000 hommes, incluant 7 000 réguliers et 18 000 miliciens[25]. Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement. Le porte-parole des forces du GNA, Moustafa al-Mejii, revendique des dizaines de morts et 18 prisonniers dans les rangs des forces d'Haftar[106]. Les Zintenis pro-Haftar présents à lâaéroport international nâiront sûrement pas à Azizia où guerroient les Zintenis pro-Sarraj », « selon un document non rendu public du « panel des experts » des Nations unies enquêtant sur les violations de l'embargo des armes sur la Libye, le nombre de ces mercenaires a oscillé entre 800 et 1 200 », « selon le document des Nations unies, ces mercenaires ont surtout assisté les forces dâHaftar dans les domaines de lâartillerie, du contrôle aérien, de la guerre électronique et du tir de précision (sniper). L'attaque est revendiquée par le porte-parole de l'ANL Ahmad al-Mesmari qui présente l'hôpital de campagne comme une « couverture » utilisée « par les terroristes pour ne pas être visés » et qui affirme que les victimes « ne sont pas des médecins mais des étudiants en faculté de médecine. La guerre en Libye continue de faire rage malgré les appels à la trêve et les premiers cas de contamination de Covid-19 dans le pays. Le 19 avril cependant, la Maison blanche annonce que le président Donald Trump s'est entretenu par téléphone avec le maréchal Khalifa Haftar quatre jours plus tôt[91],[92],[93]. Fayez el-Sarraj déplore également l'attitude « peu claire » de la France[86]. La Turquie se déclare alors prête à intervenir militairement en Libye si le GNA en fait la demande[183],[184],[185],[186],[180],[51],[187]. Il exige également « l'interdiction des vols et des survols de reconnaissance dans la totalité de l'espace aérien ainsi que de tout départ d'avion des bases aériennes »[163]. ... Publié le 27 juin 2020 à 14h00 Mis à jour le 29 juin 2020 à 15h28. Celle-ci dément en accusant le GNA de « fomenter un complot »[147]. Le nombre total des combattants de l'ANL en Libye est généralement estimé à 25 000[2],[1]. Une source de l'AFP au sein de l'ANL confirme la perte d'un MiG-23, mais l'attribue à une « panne technique » et affirme que le pilote a pu s'éjecter et a été secouru[119]. Le Premier ministre Fayez el-Sarraj donne alors l'ordre à ses troupes de se préparer à « faire face à toute menace »[26]. Câest une course dangereuse vers lâabîme ». Les forces du GNA tiennent toujours l'aéroport international de Tripoli, cependant l'aéroport de Mitiga, le seul fonctionnel à Tripoli, est touché par une frappe aérienne de l'ANL[111],[82],[112],[83]. Une guerre civile dilatée en conflit régional. La Libye attise les convoitises de plusieurs puissances étrangères parmi lesquelles les Ãmirats arabes unis, la... Coronavirusâ: notre dossier spécial sur la pandémie de Covid-19, La Sacem solidaire des artistes confinés, Covid longâ: «âLe virus est parti mais moi, je suis toujours maladeâ», Au Portugal, les nouveaux sans-abri du Covid 19, «âPuiser, dans nos actes, le sens de Noëlâ», Quand la bande dessinée raconte la première vague du coronavirus, Paroles de soignantsâ: «âSi tu meurs avec chacun de tes patients, tu arrêtes la médecineâ», Vaccination : comment un conseil citoyen peut rassurer les Français, Téléthon, de la thérapie génique aux vaccins contre le Covid, © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Des écoles hors contrat musulmanes dans le viseur des autorités, Euro 2016â: «âà Marseille, les hooligans russes ont voulu «tuer le père»â». Le 10 avril, dans un entretien téléphonique entre Béji Caïd Essebsi, Fayez el-Sarraj, ainsi que Ghassan Salamé, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Libye, le président tunisien a invité toutes les parties à privilégier lâapaisement et le dialogue et à faire preuve de retenue afin dâépargner des souffrances supplémentaires au peuple libyen[85]. [...] Certains ont été emprisonnés dans les années 90 pour terrorisme, dâautres appartiennent au mouvement des Frères musulmans »[162]. Les deux camps semblent vouloir tirer profit de la pandémie pour réaliser des avancées sur le terrain. [...] La communauté internationale devrait prendre une position claire. Après la fermeture des établissements scolaires et des lieux publics, le gouvernement dâunion nationale (GNA), basé à Tripoli, a suspendu les vols dans lâouest du pays et mis en place un couvre-feu. Le lendemain, le Parlement de Benghazi rompt ses relations avec la Turquie[191]. Les combats sont alors les plus violents depuis le début du mois de mai[127],[128]. Les deux camps affirment avancer sur tous les fonts mais aucun ne semble prendre l'avantage[41]. Un sondage réalisé par Istanbul Economics Research donne ainsi 58 % d'opinion défavorable[195]. Selon Le Monde : « Un tel appel téléphonique à M. Haftar de M. Trump, qui nâa pas honoré M. Sarraj dâun tel geste, a aussitôt été interprété comme un basculement de Washington dans le camp pro-Haftar, en rupture avec la position beaucoup plus équilibrée que le département dâEtat avait jusquâà présent défendue »[86]. ... Libye : le pétrole au cÅur de la guerre, les migrations aussi. Le 18 mai, malgré l'embargo sur les armes décrété en 2011 par l'ONU, une trentaine de véhicules blindés BMC Kirpi (en) sont livrés au grand jour par la Turquie dans le port de Tripoli et immédiatement envoyés sur le front[140],[141],[47]. La trêve n'est cependant que partiellement respectée et les combats reprennent le soir du 13 août[165]. Une source médicale à l'hôpital de Gharyan fait pour sa part état à l'AFP d'au moins 15 morts pour l'ANL et 8 pour le GNA[129]. Le Gouvernement d'union nationale est reconnu par diverses milices territorialisées, réparties par villes et par quartiers[42]. Officiellement, le régime de Damas ne fait aucune annonce, mais en mai 2020 un rapport de l'ONU indique que « selon des sources sur le terrain, le nombre de combattants syriens étrangers soutenant les opérations du maréchal Haftar est de moins de 2 000 »[11]. Après son échec à Gharyan, l'Armée nationale libyenne établit une nouvelle salle de commandement et une piste d'atterrissage à Tarhounah, à 60 kilomètres au sud-est de Tripoli[154]. Huit raids aériens sont effectués par les avions du GNA, puis les troupes au sol entrent dans la ville en profitant du retournement de certains combattants locaux[129],[130],[131]. L'actualité en Libye Le bilan passe ensuite à 28 morts et 92 blessés le 10 avril[232]. Elles demandent au chef du GNA, Fayez el-Sarraj, de donner ses « ordres sans délai » aux commandants des forces de la région ouest « pour affronter ce rebelle » en ajoutant que « s'il s'abstient de le faire immédiatement, il susciterait le doute et serait soupçonné de complicité » avec les forces de Haftar[73]. Le GNA dispose également d'une quinzaine d'avions de guerre à Tripoli et Misrata[3] et de quelques hélicoptères[47]. Mercenaires de l'Armée nationale syrienne, Mercenaires russes, soudanais, tchadiens et syriens, Début avril : combats indécis entre le GNA et l'ANL, Fin juin : reprise de Gharyan par les forces du GNA, Tensions entre la Turquie et l'Armée nationale libyenne, Bombardement d'un centre de détention de migrants à Tajoura, Juillet-août : poursuite de l'offensive de l'ANL depuis Tarhounah, Septembre à novembre : nouvelle accalmie dans les combats, Intervention de la Turquie en janvier 2020, Tentatives de cessez-le-feu entre janvier et mars 2020, De mars à juin 2020 : Victoire des forces du GNA, « Haftar et Sarraj concluent un accord verbal â aucun document écrit nâa été signé â sur un partage du pouvoir en vertu duquel Sarraj conserverait la tête de lâexécutif (le conseil présidentiel) et Haftar se verrait reconnaître le commandement suprême dâune armée réunifiée », « Une loi non écrite commande lâengagement des combattants de Zinten dans cette nouvelle « bataille de Tripoli » : les factions rivales doivent choisir des fronts distincts afin dâéviter tout risque de collision. Ces derniers appartiennent à la faction de l'Armée de libération du Soudan (ALS) dirigée par Minni Minnawi et au Rassemblement des Forces de Libération du Soudan[67]. Nous nous attendons à ce que nos concitoyens soient libérés immédiatement. L'ANL mobilise la Brigade Tarek ben Ziyad et la 73e brigade[3]. « Les aspirations des puissances régionales sont au cÅur du conflit libyen », souligne Tarek Megeresi, chercheur au European Council on Foreign Relations (ECFR). Son plan initial était de faire entrer des troupes en petit nombre à Tripoli avant que ses adversaires nâaient le temps de réagir, et dâentraîner la défection et le ralliement à son camp de groupes armés locaux et de responsables sécuritaires. Cependant, il s'avère que les quatre armes anti-chars Javelin avaient appartenu à l'armée française après avoir été achetées en 2010 aux Ãtats-Unis[137]. Début novembre 2019, des mercenaires russes du Groupe Wagner sont également engagés aux côtés des forces d'Haftar[18],[63]. La solution doit être politique »[26]. [...] La communauté internationale devrait prendre une position claire. Le 2 mars, Ghassan Salamé démissionne de son poste de son poste de médiateur en chef de l'ONU sur la Libye, déclarant que sa santé « ne [lui] permet plus de subir autant de stress »[215]. Votre mot de passe doit comporter au moins 6 caractères, sans espace. L'embargo sur les armes imposé par l'ONU est ouvertement violé et de nombreux mercenaires syriens, russes ou soudanais sont engagés dans les combats. Le 16 juin, Fayez el-Sarraj présente « une initiative politique pour une sortie de crise », dans laquelle il propose, en coordination avec la mission de l'ONU en Libye, la tenue d'un « forum libyen » pour réunir « les forces nationales influentes sur les plans politique et social, et partisanes dâune solution pacifique et démocratique »[104].