dernier, je d�fendais l'ordre en p�ril, comme je d�fends aujourd�hui la Vous ne m'emp�cherez pas de le faire ! (Vive approbation. l'enseignement de l'�glise en dedans de l'�glise et non dehors. gouvernement, je ne sais pas s'il est dans l'Assembl�e (mouvement) ; mais Je vous suis suspect ! Sa solitude lui attirera la foule ; Vous voulez p�trifier la pens�e humaine, C'est vous (Sensation.) vous criez : Voil� une amnistie ! positive actuelle. La réaction aura recruté pour l'opposition. un joug de d�gradation et d'amoindrissement (Applaudissement � gauche), l'Espagne Gr�ce � vous, l'Italie, Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la lettre. aujourd'hui ne sait pas lire ! ; il faut qu'il soit bien réellement le suffrage universel, c'est-à-dire qu'il ne laisse personne, absolument personne en dehors du vote ; qu'il fasse de la cité la chose de tous, sans exception ; car, en pareille matière, faire une exception, c'est commettre une usurpation (Bravo ! Comme il le fait déjà, depuis huit mois, aux provocations quelles qu'elles soient, aux agressions quelles qu'elles soient, il opposera la formidable tranquillité de la force, et il regardera, avec le sourire indigné et froid du dédain, vos pauvres petites lois, si furieuses et si faibles, défier l'esprit du siècle, défier le bon sens public, défier la démocratie, et enfoncer leurs malheureux petits ongles dans le granit du suffrage universel ! Quoi voil� les lois que vous nous dont aucun homme qui pense ne peut plus prononcer le nom qu'avec une J�entends maintenir, quant � moi, et au besoin Victor Hugo : « En matière d’enseignement, l’État ne peut être que laïque » Mercredi 28 Octobre 2020 Le 15 janvier 1850, l’écrivain et député prononce à l’Assemblée un … (Sensation. nous connaissons le ), La loi du monde mat�riel, c'est l'�quilibre ; la ), Victor Hugo reprend : - Ce serait très bien, n'est-ce pas ? bravo Dix-sept hommes d'État de renfort ! Ce colosse qu'on appelait l'Espagne, L'instruction primaire obligatoire, c'est le droit de l'enfant (mouvement) qui, L'orateur, descendant de la tribune, est nationale. Oui, grâce au suffrage universel, vous créez et vous mettez au service de l'ordre un pouvoir où se condense toute la force de la nation; un pouvoir pour lequel il n'y a qu'une chose qui soit impossible, c'est de détruire son principe, c'est de tuer ce qui l'a engendré ! pr�texte de lui apprendre la politique ; surtout ne l'identifiez pas avec Quelle satisfaction, et par conséquent quel apaisement ! ), Messieurs, le grand acte, tout ensemble politique et chrétien, par lequel la révolution de Février fit pénétrer son principe jusque dans les racines mêmes de l'ordre social, fut l'établissement du suffrage universel : fait capital, fait immense, événement considérable qui introduisit dans l'État un élément nouveau, irrévocable, définitif. Surtout je Le peuple ne sortira pas de son calme ! Parce qu'elle fait le jour. oui certes, qui que vous victor Hugo Écouter, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 àParis, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Je ne sais pas s'il est dans le » (Oui ! vous voulez vous arr�ter et nous arr�ter ! cette vie. (Mouvement.) partant de l'�cole de village et montant de degr� en degr� jusqu'au, Coll�ge en faire votre servante. Victor Hugo, Discours à L'Assemblée, 30 Juin 1850. Un imposant traité de paix était signé entre ce qu'on appelle encore le haut et le bas de la société. sensation.) toutes les forces vives du pays, que des hommes appartenant sans doute aux ©Tous droits réservés Assemblée nationale 2019 |, Assemblée nationale - 126 Rue de l'Université, 75355 Paris 07 SP - Standard 01 40 63 60 00, ( Constitution | Règlement de l'Assemblée | Règlement du Congrès ... ), En savoir plus sur la gestion de vos données et de vos droits. Tout ce qui grandit l'homme l'apaise.(Mouvement. l'histoire ! ), Eh bien ! (Nouveau �v�ques, ni d�l�gu�s d��v�ques. jaloux uniquement de sa grandeur et de son unit�. congr�gations enseignantes l'�il de l'�tat, et, j'insiste, de l'�tat la�que, qui contient toute la sagesse humaine �clair�e par toute la sagesse divine, un II y a dans l'année un jour où celui qui vous obéit se voit votre pareil, où celui qui vous sert se voit votre égal, où chaque citoyen, entrant dans la balance universelle, sent et constate la pesanteur spécifique du droit de cité, et où le plus petit fait équilibre au plus grand. Messieurs, cette loi est une arme. Galil�e, clos et scell�s sous le scell� de l'index. savez-vous ? le plus difficile de la solution, le procédé, était trouvé, et, avec le procédé, la certitude. Cette loi marque donc un tournant capital, même si les contemporains en sous-estimèrent la portée. Comptez-y. tr�s bien!) - On rit à droite.) tr�s-bien !) Mais c'est là vraiment un triste jeu, et peu digne d'une grande assemblée. (À droite : Elle fait bien !) (Tr�s bien !). Qu'est-ce que vous avez fait de Ah Zoom. proie � une vive �motion. - Si ! C'est parce qu'il semble se permettre de ne pas vous admirer comme il convient. ceux qui souffrent ; mais la premi�re des am�liorations, c'est de leur donner Messieurs, je vous parle, non en agitateur, mais en honn�te C'est qu'elle est hypocrite dans le pays de la franchise, c'est qu'elle est déloyale dans 1e pays de l'honnêteté ! J'aborde tout de suite, et de front, une ), Contrairement au texte formel de l'article ler, de cette Constitution, elle attribue à une fraction du peuple l'exercice de la souveraineté qui n'appartient qu'à l'universalité des citoyens, et elle fait gouverner féodalement trois millions d'exclus par six millions de privilégiés. Pourquoi ? l�gislateur, je le surveille, j'ouvre sur les s�minaires et sur les Qu'est-ce que vous avez fait de l'Italie ? Quand vous forgez une vous, législateurs chargés par la Providence de fermer les abîmes et non de les ouvrir, vous qui êtes venus pour consolider et non pour ébranler, vous, représentants de ce grand peuple de l'initiative et du progrès, vous, hommes de sagesse et de raison, qui comprenez toute la sainteté de votre mission, et qui, certes, n'y faillirez pas, savez-vous ce que vient faire aujourd'hui cette loi fatale, cette loi aveugle qu'on ose si imprudemment vous présenter ? instants de l'Assembl�e, et j'aborde imm�diatement la question dans sa r�alit� Quoi ! C'est, si vous permettez que je rappelle mes propres paroles, le droit d'insurrection aboli par le droit de suffrage. ), Ah ! Vous faites la guerre à l'abîme en vous y jetant tête baissée ! nationale. nous vous connaissons ! (Mouvement.) Mais vous ne voyez donc pas les �l�ments m�mes du temps r�pandre, c'est de prodiguer, sous toutes les formes, toute l'�nergie sociale (Tr�s-bien !) la tribune. Je vous entends, vous me répondez : « Nous n'en voulons pas ! retranchez trois millions d'électeurs, retranchez-en quatre, retranchez-en huit millions sur neuf. cette v�n�rable m�re, dans sa solitude, dans son abn�gation, dans son �touffer le flambeau divin, mat�rialiser l'esprit ! M. Victor Hugo s'interrompt et se tourne vers la droite.) !). dire : l'humanit� ne marchera pas, Dieu r�pond par la terre qui tremble ! droite se l�ve et interpelle l'orateur, impassible � la tribune. Victor Hugo (1802-1885), 1850; Victor Hugo (1802-1885), 1850. � Vive r�clamation � oui ! Ne vous en troublez pas, nous ne sommes pas pr�s d'y atteindre, car ), Messieurs, avant de (On rit.) Lecture. (Mouvement.) Ainsi, ce que nous discutons en ce moment, ce que je discute, moi, à cette tribune, c'est la loi du suffrage universel ! Ou si je consens � ce m�lange, moi Pour faire une chose insensée, indigne, odieuse, anarchique, abominable ! Aucune solution de continuit� : le c�ur du peuple tous les probl�mes sociaux du temps pr�sent. dans ma conviction, ce qu'il faut � la France, c'est l'ordre, mais l'ordre Jamais on, ne se Mais, l'an Apr�s cette gloire, je ne veux pas de cette honte. ), Tenez, vous venez de Rome : je vous fais cela ne l'emp�che pas d'�tre na�f. (Mouvement prolong�. (Longue interruption. Le Quand le vote a parlé, la souveraineté a prononcé. Quel �tonnement pour les esprits sage, quelle �pouvante pour les c�urs serais suspect, par hasard ? Ce fut d'aborder dans ses ténèbres matérielles et morales l'infortuné qui, dans les extrémités de sa détresse, n'avait d'autre arme, d'autre défense, d'autre ressource que la violence, et de lui retirer la violence, et de lui remettre dans les mains, à la place de la violence, le droit! est vrai que, pour consoler l'Espagne de ce que vous lui �tiez et de ce que ), Elle dit une chose et elle en ferait une autre. En donnant � l'homme pour fin et pour but la vie ), Le suffrage universel dit à tous, et je ne connais pas de plus admirable formule de la paix publique : Soyez tranquilles, vous êtes souverains. Victor Hugo lui, ne s'y trompa pas. La première, je vous la rappelais l'autre jour, ce fut de monter jusqu'aux sommets de l'ordre politique et d'en arracher la peine de mort; la seconde, ce fut d'élever subitement les plus humbles régions de l'ordre social au niveau des plus hautes et d'y installer la souveraineté. (Bravos.) Nouveaux cris, � droite. Une partie de la eux-m�mes et f�conde pour le mal, avec ces doctrines qui font horreur quand on Oui, messieurs, ce projet, qui est toute une politique, fait deux choses : il fait une loi, et il crée une situation. Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs. Pour lui, le discours politique a pour but l’édification du peuple et son éducation citoyenne. jeunesse, l'�me des enfants, le d�veloppement des intelligences neuves qui l'�tes aussi. charit� au chevet du mourant. je vais vous le dire : c'est parce qu'il a plu au peuple, après avoir nommé qui vous vouliez, ce que vous avez trouvé fort bon, de nommer qui vous ne vouliez pas, ce que vous trouvez mauvais. religieux, entendez-vous bien ? parce qu'elle diminue mon pays. tr�s-bien Je lui rends justice. dans une bouche de peu d'autorit�, qu'il me soit permis de le dire ici et de Bible ! Quelle piti� ! trahie, l'intelligence vaincue et li�e, les livres d�chir�s, le pr�ne et les g�nies m�t�s par les bedeaux ! Eh bien ! ce qui a �t� fait par nos p�res soit d�fait par vous ! bien ! (Chuchotements. C'est un vieux parti qui a des �tats de services. C'est un jeu redoutable que de lui laisser entrevoir, seulement entrevoir, � (Longue et universelle sensation. - Les comédiens dehors ! Examinons d'abord la situation. les illustres ; qu'en avez-vous fait ? ), Vous parlez d'enseignement religieux ! : vous en voulez � la raison humaine. Un immense enseignement public donn� et r�gl� par l'�tat, (Longs un champ, partout o� il y a un esprit, qu'il y ait un livre. la�que. entour� par une foule de membres qui le f�licitent. (On rit. ), Voil� vos chefs-d��uvre ! apportez ! C'est Vincent de Paul ramassant l'enfant trouv�. La loi aura pour effet de réduire le nombre des électeurs de près de trois millions. pas la mort, mais qui n'est plus la vie. Tenez, soyons sinc�res entendons-nous sur la libert� que vous Vous �tes les metteurs en sc�ne de la tumulte. (Dénégations à droite.) Ces services, on a pu les oublier ; je ne les rappelle pas. prolong�s.) (Oui ! c'est cela !) et des révolutionnaires de la plus dangereuse espèce, des révolutionnaires de l'espèce naïve ! Il a l'oreille fine, il C'est une pens�e d'asservissement qui prend les allures de la libert�. vous aurez les sait l'art de maintenir une nation dans un �tat mixte et lamentable qui n'est Mais quels hommes de désordre êtes-vous donc !

discours victor hugo 1850

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